LE NEUROMARKETING : psycho et cervô !
La science au service des marques
Phénomène scientifique, clonage, découpage de cerveau ? Perdu entre les frères Bogdanoff et les théories d’Einstein ? Le neuromarketing n’est en fait pas bien compliqué à comprendre !
Etudié en cours de marketing lors de la licence, le neuromaketing est le fait de comprendre le consommateur face à un produit ou un publicité, pour pouvoir mieux le comprendre et le persuader !
Une définition pour y voir plus clair ...
D'après Wikipédia, le neuromarketing est l'application des neurosciences cognitives au marketing et à la communication. Le but de cette discipline émergente est de mieux comprendre les comportements des consommateurs grâce à l'identification des mécanismes cérébraux qui interviennent lors d'un achat ou face à une publicité.
En 2004,
les neuro-scientifiques américains Samuel McClure et Read Montague montraient que notre cerveau, face à un produit commercial (en l'occurrence, un soda), évalue la qualité du produit (le goût de
la boisson) non seulement d'après sa saveur réelle, mais aussi en fonction de la marque ou de la mémoire des expériences gustatives passées. Les personnes testées n'avaient absolument pas
conscience de telles influences, mais cet effet s'observait au moyen des méthodes de neuro-imagerie, telle l'irm fonctionnelle. Cela justifiait
pour la première fois le recours à la neuro-imagerie pour étudier comment nous réagissons aux produits et aux marques.
L'importance des mécanismes émotionnels inconscients dans nos décisions commence donc à être admise.
Plutôt que de réunir des gens autour d'une table dans des focus groups (des groupes tests) et de les interroger sur leur perception d'un produit, d'un emballage ou d'un message promotionnel, il s'agit de sonder leur cerveau pour observer s'il présente une trace d'activité reflétant une attirance pour le produit, même en l'absence de réaction verbale.
S'il est parfois assimilé à une technique de manipulation des esprits, le neuromarketing se donne pour ambition de mesurer l’activité du cerveau des consommateurs, dans le but de révéler les mécanismes expliquant leurs choix mais aussi d’influencer leurs décisions d’achat.
Alors est-il vraiment possible de pénétrer dans le crâne des consommateurs pour les pousser à acheter une canette de soda ou un paquet de couche-culottes ? Existe-t-il vraiment un bouton d’achat, qui serait niché dans les tréfonds de notre cerveau ?