Beaucoup de coureurs ignorent le côté traumatisant de la course à pied. Ne pas négliger l'amorti ! Cet article vous en apprendra peut-être un peu plus sur un point important de votre sport préféré.
La course à pied
La course à pied est le sport tendance de ces dernières années. La France compte aujourd'hui 7,8 millions d'adeptes, soit 1,9 million de pratiquants en plus en seulement deux ans. Le running permet de se défouler. Mais également de garder une bonne hygiène de vie.
Cependant, nombreux sont les coureurs qui négligent le côté traumatisant de ce sport.
On estime que le contact pied-sol dure de deux à trois dixièmes de seconde lors du geste sportif. Mais ces contacts se répètent, en fonction de la longueur de la foulée, entre 800 et 1 000 fois pour chaque kilomètre couru.
Durant le bref épisode du contact avec le sol, le Runner encaisse trois fois son poids global au niveau du pied. Ce choc remonte ensuite sur la totalité de son squelette.
Un marathonien pesant 70kg est soumis à 70kg x 3 x 42 195 impacts. Soit un total vertigineux de plus de 8 860 tonnes supportées lorsqu’un 42,195km est bouclé.
Une fois ces éléments en tête, les coureurs sont en quête d’un élément indispensable qui doit composer leurs chaussures de running : l’amorti.
L'utilité de l'amorti
Que vous couriez sur route ou sur chemin, votre squelette est mis à rude épreuve. Surtout si vous ne choisissez pas le bon amorti pour vos pieds.
Trop mou, vous ne serez pas protégé et vous risquez la blessure, d’avoir des maux de dos ou des tendinites.
Trop dur et protecteur, vous ne recevez alors aucune onde, ce qui est en fait un problème puisque notre corps a besoin d’un minimum d’ondes de choc pour que la minéralisation de l’os se fasse.
La difficulté est donc de choisir l’amorti adapté.
Comment choisir son amorti?
La distance parcourue est un élément important dans le choix de l'amorti. Sur de longues distances, le coureur fatigué aura tendances à se reposer sur l'amorti. Pour des séances plus courtes et rapides, on privilégiera le dynamisme et la légèreté.
On se basera également sur le nombre de sorties par semaine pour juger le niveau du coureur et adapter l'amorti en conséquence.
De plus, le type de terrain de pratique est également un élément à prendre en compte, notamment la dureté de celui-ci. Un terrain souple amortit plus les chocs qu'un terrain dur.
Le choix se fait également en fonction de l'attaque du coureur. Si ce dernier attaque sur le talon, le choc est plus important que s'il attaque sur l'avant du pied.
Et l'un des éléments les plus importants est le poids du coureur. Comme dit précédemment, un coureur encaisse 3 fois son poids lors de l'impact. Il est donc logique qu'un homme de 100 kilos aura besoin de plus d'amorti que celui de 65 kilos.
Ces critères permettent de sélectionner plusieurs modèles adaptés parmi différentes marques. Le coureur fait ensuite son choix selon le ressenti (trop mou, trop dur, trop instable …).
La déclinaison des amortis
La finalité de l’amorti est la même pour chaque marque : protéger le coureur lors de sa pratique.
Cependant, la différence se fait visuellement et selon les matériaux utilisés. Les chaussures Asics seront composées pour la plupart d’un amorti en gel, tandis que Nike développe son amorti en Zoom et Brooks se distinguera notamment par son amorti en DNA.
C’est d’ailleurs ces différentes technologies qui seront abordées dans de prochains articles. Restez connecté !
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