Vous connaissez le ski alpin et le ski nordique ? Vous connaissez et faites surement de la randonnée ? Et si on fusionnait les deux ? Parlons du ski de randonnée !

Tout d’abord, le ski était pratiqué par nos ancêtres pour se déplacer et chasser. En voici la preuve ;

Certes, tout cela paraît encore flou. C'est bien après le ski nordique (dans les années 1770), le ski de fond, le saut à ski et le ski alpin qu’apparaît le ski de randonnée. Principalement utilisé par l’armée au départ, il s’est démocratisé dans les années 1950.

Le principe ? Un mélange de nature, de force et de glisse. A mi-chemin entre le ski nordique et le ski alpin, vous profitez des montées, un ski après l’autre, pour ensuite vous lancer dans des descentes de poudreuse !

Pratiquer le ski de randonnée demande de bonnes bases techniques de ski alpin sur piste et des notions de hors-piste. Cette pratique demande une bonne forme physique, c’est pourquoi elle s’adaptera parfaitement à quelqu’un qui pratique une activité sportive toute l’année telle que la course à pied (cf l'article de Marceau Desbordes) ou encore le vélo.

La montée quand à elle, vous demandera de la résistance autant physique que mentale... Et si vous pensez qu’après une telle montée, la descente sera simple, demandez à vos cuisses ce qu’elles ressentent après un quart d’heure dans la neige fraîche !

Le ski de randonnée comprend du matériel spécifique ;

Les skis de randonnée sont d’abord plus larges et plus courts mais surtout plus légers pour un meilleur contrôle et plus de confort sur de la neige instable. Ceux-ci sont équipés de peaux de phoques (bandes synthétiques à coller sous les skis) pour la montée, ce qui leur permet d’avoir une bonne accroche et surtout de ne pas repartir en sens inverse. Celles-ci sont à retirer lors de la descente.    

Les fixations de ski de randonnée proposent deux fonctions :

- La première : pour la montée où le talon est libéré pour permettre de marcher.

- La deuxième : pour la descente où les fixations sont bloquées.

Les chaussures de ski de randonnée proposent également deux positions ; une « marche » pour la montée et une « fixe » pour la descente. Elles sont équipées de semelles crantées pour une bonne adhérence.

N’oubliez pas les bâtons, à choisir un peu plus grands que des bâtons de ski de piste pour une meilleure aide dans les montées avec des rondelles larges qui vous amèneront une meilleure portance sur la neige.

Le reste du matériel se rapproche de l’alpinisme :

- Sac à dos avec port des skis 

- Casque  Masque ou lunettes de soleil 

- GPS, altimètre 

- Matériel d’alpinisme (crampons, piolets, cordes, mousquetons…) pour des courses plus techniques.

Pour finir, le matériel de sécurité prend une place importante et primordiale qui comprend :

- ARVA, pelle, sonde

- Petite pharmacie de base

Sachez que si vous vous lancez seul dans l’aventure, vous devez avoir quelques connaissances de la montagne pour éviter tous types d’accidents comme des avalanches par exemple. Des topos (ouvrage décrivant une course en montagne, une voie d'escalade ou un itinéraire de randonnée) sont disponibles sur internet ou sous format papier dans des magasins spécialisés.

En exemple un topo de ski de randonnée sur une sortie d’une semaine dans le massif de la Vanoise.

Les indispensables avant de se lancer :

1. Préparer son itinéraire à l’avance

2. Prévenir un proche des détails de votre course 

3. Connaître les conditions météorologiques

4. Se renseigner sur le BRA (bulletin du risque d’avalanche)

MAIS ! Si tout cela vous semble insurmontable vous pouvez vous faire accompagner d’un guide de haute montagne qui se chargera de toutes ces opérations.

Rendez-vous dans quelques mois dans un nouvel article pour découvrir ou redécouvrir la randonnée pédestre cette fois-ci dans nos montagnes alsaciennes et vosgiennes...